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]]>Quand vous êtes obèse, votre prédisposition à ces maladies augmente, c’est un fait établit. Mais c’est ici que la controverse débute… Qu’est ce qui nous rend obèses ?
L’obésité est une accumulation de graisse – les cellules adipeuses accumulent trop de graisse par rapport à la quantité consommée par le corps. Il est dit couramment que l’obésité est la conséquence de manger trop et/ou de se dépenser trop peu. Ce n’est pas la même chose.
Tournons-nous vers la bible de la biochimie, la très respectée source d’information médicale Lehninger’s Principles of Biochemistry. Si vous recherchez sur l’index « what makes fat cells fat » (« Que fait grossir les cellules graisseuses ? »), vous trouverez :
Un taux élevé de glucose déclenche la libération de l’insuline qui augmente l’assimilation du glucose par les tissus et favorise son stockage sous la forme de glycogène et de triglycérides tout en inhibant la mobilisation des acides gras dans les tissus adipeux
Traduction : Manger du glucose (glucides) augmente le taux d’insuline dans votre corps. L’insuline conduit le glucose dans le foie et les cellules musculaires sous la forme de glycogène (en petites quantités) et dans les cellules adipeuses sous la forme de triglycérides (en quantités illimitées). L’insuline inhibe aussi la dégradation et l’utilisation des graisses.
Maintenant recherchons dans le même livre « what makes people fat ? » (« Qu’est-ce qui rend obèse ? ») :
En première approximation, l’obésité est la conséquence d’un régime alimentaire trop calorique par rapport aux dépenses du corps lors de ses activités.
Vous auriez pu l’écrire vous-même, n’est ce pas ? Nous devenons gros parce que nous mangeons trop par rapport à ce que nous dépensons.
Mais comment ces deux arguments peuvent-ils être corrects ? Les cellules graisseuses grossissent à cause de l’influence qu’à l’insuline sur elles, mais les gens deviennent gros parce qu’ils mangent trop ? L’une de ces affirmations est correcte, l’autre ne l’est pas. J’espère que vous comprenez pourquoi la première est juste alors que la seconde ne l’est pas.
Prenons un exemple tragique pour illustrer ce paradoxe. Je dis « tragique » parce que la plupart des médecins ne comprennent pas ce problème et c’est pourquoi il persiste. Lorsque vous grossissez verticalement (i.e. lorsque vous grandissez) personne ne discute le fait que ce soit une hormone qui soit à l’origine de ce phénomène. L’hormone responsable de cela est, bien évidemment, l’hormone de croissance. Parfois, dans de très rares cas, certaines personnes développent une tumeur dans l’hypophyse (là où l’hormone de croissance est sécrétée) et en produisent trop. Cela résulte en une « croissance verticale » démesurée. Elles deviennent bien plus grandes que la moyenne. Encore une fois, tous le corps médical est d’accord sur ce point.
Pourquoi la croissance horizontale (i.e. l’obésité) fonctionnerait différemment ? Je, et beaucoup d’autres, pense qu’une croissance horizontale démesurée est aussi causée par une hormone, l’insuline. Dans les deux cas – croissance verticale ou horizontale – l’hormone responsable contraint la personne à manger plus qu’elle ne consomme. L’homme à gauche de l’image ci-dessous (mesurant près de 2m70) a beaucoup mangé pour devenir aussi grand, mais il n’est pas devenu aussi grand car il a consommé beaucoup de nourriture. Il est devenu aussi grand car il produit une hormone en trop grande quantité, et que cette hormone l’a contraint à manger plus que ce que son organisme n’est capable de bruler. Le corps médical nous dit que la fille de droite est devenue obèse car elle mange trop. Faux. Elle mange trop (par rapport à ses dépenses) car elle produit une hormone – l’insuline – en trop grande quantité.
Cette différence subtile dans la causalité résulte en une incompréhension générale responsable des pratiques alimentaires actuelles, c’est la racine même des problèmes d’obésités touchant la plupart des populations aujourd’hui.
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]]>« Nous sommes ce que nous mangeons ». Combien de fois l’avez-vous entendue celle-ci ? Il me faudrait utiliser des notations scientifiques pour les énumérer. Et j’y ai cru pendant des années, sans me poser de question, probablement comme la plupart d’entre vous. En réalité ce fait soit-disant établit joue un rôle significatif dans la croyance populaire que la graisse est mauvaise pour notre santé.
Examinons d’abord ce « dogme » et prenons une personne moyenne pour exemple :
Qu’est ce que l’on doit retenir de ça ? Pour commencer, on brûle presque toutes les calories que l’on ingère. Il y a, plus ou moins, quatre façons de bruler cette énergie : la digestion, les activités du quotidien (i.e. porter les courses, monter les escaliers…), l’exercice (l’activité physique que l’on fait délibérément, comme aller courir), et le métabolisme basal.
Le dernier est probablement le plus important. Pourquoi ? Chez la plupart des personnes il correspond à la plus grosse « fuite » de calories. Il fonctionne en permanence. En d’autres termes, notre métabolisme basal consomme de l’énergie pendant que nous dormons, mangeons, conduisons, et même lorsque nous restons assis à notre bureau.
La chose importante que je veux que vous reteniez est la suivante : notre organisme est très bien réglé puisqu’il ne stocke que très peu. Ce que vous mangez est très important, mais pas à cause de la valeur énergétique (aucun d’entre nous n’est capable de quantifier ce qu’il mange à 10 calories près). La raison pour laquelle ce que vous mangez est important vient de l’impact hormonal que la nourriture exerce sur votre corps. L’hormone maîtresse régulant l’accumulation de graisse est l’insuline. Donc, l’impact qu’a votre nourriture sur votre taux d’insuline est beaucoup plus important que le nombre de calories contenues dans ce que vous mangez.
Alors la prochaine fois que quelqu’un vous dit « Nous sommes ce que nous mangeons », n’hésitez pas à le corriger : Nous ne sommes pas ce que nous mangeons. Nous sommes seulement la petite fraction de ce que nous mangeons que notre corps choisit de conserver.
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]]>Pour comprendre pourquoi l’exposition à la lumière durant la nuit est dramatique pour notre santé, nous devons remonter à nos origines, à l’âge de pierre. Durant cette période nos ancêtres étaient exposés à deux types de lumière, ils permettaient de réguler l’un des cycles fondamentaux de notre organisme : le rythme circadien, rythme biologique regroupant tous les processus qui ont une durée d’environ 24 heures. Durant la journée nous avions le Soleil, et la nuit nous avions la Lune, les étoiles, ainsi que la lumière des feux de camp. Le rythme de nos journées s’enchaînait naturellement, notre horloge biologique était bien réglée.
Aujourd’hui, les choses sont très différentes : la lumière artificielle perturbe en permanence notre organisme. Bien que d’intensité inférieure à celle du Soleil, elle est souvent bien supérieure à celle de la Lune et des étoiles :
La différence d’intensité entre la lumière du jour et celle de la Lune est considérable, c’est cette différence qui déclenche une cascade d’évènements biologiques, comme la production de mélatonine et de cortisol.
L’inhibition de la sécrétion de mélatonine par l’organisme est un des éléments-clés pour comprendre pourquoi la lumière artificielle détériore votre sommeil, et votre santé. Elle est sécrétée par la glande pinéale, située dans le cerveau, en réponse à l’absence de lumière pour réguler notre cycle sommeil-éveil. Elle abaisse la pression sanguine, la glycémie, et la température corporelle qui sont les facteurs indispensables à une nuit de sommeil reposante. La lumière agit comme une drogue, bien que ce n’en soit pas une.
La partie de votre cerveau qui contrôle votre horloge biologique est appelée noyau suprachiasmatique (NSC), un groupe de cellules sensibles à la lumière situé dans l’hypothalamus. Si exposés à la lumière, les yeux transmettent un signal nerveux au NSC qui répond immédiatement en signalant au cerveau que c’est le moment de se réveiller. Il déclenche aussi la diminution de la température corporelle ainsi que la production de cortisol. Le taux de cortisol est au plus haut quelques minutes après le réveil, puis diminue progressivement jusqu’à atteindre son minimum durant la nuit. Un taux élevé de cortisol stabilise le métabolisme des graisses, protéines et glucides, et permet la modulation des fonctions immunitaires. Un taux faible favorise le sommeil.
Mais la pollution lumineuse augmente artificiellement le taux de cortisol durant la nuit. Cela perturbe le sommeil et entraîne de nombreux problèmes tels que l’insulino-résistance, l’augmentation de la masse graisseuse, des inflammations systémiques. Elle contribue aussi au manque de sommeil et perturbe la neurorégulation de l’appétit.
Si vous dormez dans le noir le NSC n’est plus activé et votre corps produit la quantité nécessaire de mélatonine à une bonne nuit de sommeil. De plus, la sécrétion de mélatonine dépend aussi de l’exposition à la lumière de la veille.
Des études ont montré que l’exposition à la lumière artificielle avant le coucher diminue de 90 minutes la sécrétion de mélatonine. De plus, une exposition à la lumière artificielle cumulée à un manque de sommeil diminue de plus de 50% le taux de mélatonine.
Donc l’utilisation d’ordinateurs, tablettes, smartphones ou de tout autre écran lumineux avant de vous coucher nuit à votre sommeil. Et pour en rajouter encore une couche : la plupart des objets high-tech émettent de la lumière bleue, l’inhibiteur de mélatonine le plus efficient. En effet les mélanopsines, photopigments de la rétine intervenant dans la régulation du cycle circadien, sont particulièrement sensibles à cette longueur d’onde.
Récemment des scientifiques américains ont alerté les étudiants sur l’impact de l’utilisation d’écran d’ordinateur sur les taux de mélatonine, mais pas seulement : « Il est important de savoir que l’utilisation d’appareils rétro-éclairés peut perturber le sommeil même si la mélatonine est sécrétée normalement. Il apparaît clairement que les activités effectuées sur ces appareils engendrent des stimuli pouvant entrainer une perturbation du sommeil ».
Malheureusement toutes ces perturbations hormonales et biochimiques ont des effets importants en aval – le cancer étant l’un d’entre eux. Les scientifiques ne savent pas encore l’expliquer, mais les études montrent des corrélations.
Par exemple, une étude réalisée sur un groupe de 1670 femmes, ayant été exposées à une intensité lumineuse plus élevée que la normale durant leur sommeil, a montré une augmentation de 22% du risque de cancer du sein par rapport à celles qui dormaient dans le noir total. La cause ? Le dérèglement des hormones engendré par la suppression de la mélatonine.
Dans une autre étude, des chercheurs ont implanté des xénogreffes du cancer chez des rats sains. Les rats recevant le sang de femmes dormant dans le noir ont vu la taille de leur tumeur décroître, tandis qu’elle augmentait chez les rats dont le sang provenait de femmes exposées à la lumière durant leur sommeil.
Cela a malheureusement des conséquences pour les travailleurs faisant les postes. Une étude a montré que les infirmières travaillant de nuit sont plus fréquemment touchées par le cancer du sein que les infirmières ne travaillant que le jour.
La luminosité n’a même pas besoin d’être élevée pour causer des problèmes. L’exposition chronique à une lumière faible au cours de la nuit conduit à des symptômes dépressifs chez le hamster. Il est toutefois possible d’inverser ces effets en stoppant cette exposition. Les scientifiques soupçonnent le FNT d’être responsable de ces symptômes.
L’exposition chronique à la lumière durant le sommeil est aussi associée avec un affaiblissement du système immunitaire.
Réflechissez-y à deux fois la prochaine fois que vous laissez la moindre lumière allumée en vous couchant.
La mélatonine a aussi des propriétés antioxydantes qui ont pour effet de ralentir le vieillissement. Des chercheurs ont réussi à traiter artificiellement – en réduisant le stress oxydatif – des souris âgées avec de la mélatonine. D’autres études ont également montré un lien entre taux faible de mélatonine et maladies cardiovasculaires.
La lumière durant la nuit dérègle aussi le rythme de vos repas, entraînant un gain de poids, les scientifiques ont trouvé des corrélations entre des niveaux bas en mélatonine et le diabète.
Les chercheurs sont d’accord sur un point : nous devons garder nos chambres aussi noires que possible et éviter la lumière bleue avant le coucher. Vous devriez donc éteindre toutes les sources de lumières, fermer vos volets et rideaux. Et si possible, évitez l’utilisation de tablette, smartphone ou ordinateur une heure avant le coucher.
Plus facile à dire qu’à faire… Si vous ne pouvez vraiment pas vous séparer de vos écrans je vous conseille d’utiliser f.lux, un logiciel qui change la couleur et la luminosité de votre écran en fonction de l’heure de la journée.
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]]>Le sommeil est une drogue.
J’avais souvent tendance à sacrifier mon sommeil pour travailler plus, pour regarder le dernier épisode de ma série favorite, ou simplement parce que je n’avais pas envie d’aller me coucher tout de suite. On a tous vécu ces moments de lutte contre la somnolence un lendemain de mauvaise nuit, on s’est tous juré que c’était la dernière, que ça ne se reproduirait plus car ça n’en vaut décidément pas la peine, et on a tous recommencé… le soir même.
Dans mes bons jours il m’arrivait aussi de prendre la bonne résolution de me coucher plus tôt, et d’être encore en train de regarder le plafond à 3h du matin en me demandant combien de temps j’aurais pu gagner si je m’étais endormi immédiatement (ou si je ne m’étais pas couché si tôt).
La plupart des personnes que je connais ressent la même chose.
Donc si vous êtes déjà allés travailler plus comme un zombie que comme un homme – si vous détestez passionnément le bruit de votre réveil matin au point de vous précipiter sur le bouton « snooze » – vous devriez essayer cette routine des 10 étapes pour une nuit parfaite, dès ce soir.
Pourquoi avons-nous besoin de dormir ?
Une bonne nuit de sommeil :
- Diminue les risques de « coup de froid » et améliore la résistance au stress.
- Aide à garder la ligne en préservant une bonne sensibilité à l’insuline.
- Est cruciale pour une production adéquate de testostérone, d’hormone de croissance et autres hormones qui nous donnent force et vitalité.
- Améliore à la fois la mémoire et les performances physiques.
- Est une bonne récompense après une bonne partie de jambes en l’air.
Avertissement : vous allez probablement lire cette liste en vous disant « Je sais déjà ça ! » à certaines étapes. Souvenez-vous : l’important n’est pas ce que vous savez mais ce que vous appliquez.
Donc si vous voulez de vrais résultats appliquez ces conseils. Ce soir.
En général, la température idéale pour dormir se situe entre 16°C et 20°C. Expérimentez, et voyez ce qui vous convient le mieux. Si vous frissonnez en entrant dans vos draps : c’est parfait.
A faire ce soir : Réglez votre thermostat sur 18°C, si vous ne pouvez pas ajuster la température de votre chambre, aérez avant de vous coucher pour faire baisser la température et ne dormez pas sous une couette trop épaisse, surtout si vous portez déjà un pyjama.
Un bruit blanc, comme celui d’un ventilateur, peut aider à dormir mais il a été démontré que la pollution sonore des villes diminue la qualité du sommeil. Il est difficile de s’endormir lorsque des gens crient à votre fenêtre ou que votre colocataire a décidé d’inviter tout le quartier dans le salon.
A faire ce soir : Si votre environnement est bruyant utilisez des boules quies ou couvrez les nuisances avec un bruit blanc.
Votre chambre doit être parfaitement noire, chaque source lumineuse peut interférer avec votre production de mélatonine et dégrader la qualité de votre sommeil.
A faire ce soir : Éteignez tous vos appareils qui génèrent de la lumière ou couvrez les LED. Achetez des rideaux bien opaques si vos stores/volets laissent passer la lumière.
Une nuit de sommeil correspond à l’enchainement de plusieurs cycles constitués eux-mêmes de trois phases : le sommeil léger, profond et paradoxal. Alors que les deux dernières permettent au cerveau de créer de nouvelles connexions et au corps de se réparer, trop de temps passé en sommeil léger est caractéristique d’une mauvaise nuit.
Les ondes électromagnétiques émises par votre téléphone portable peuvent allonger le temps passé en sommeil léger et réduire les effets réparateurs, et donc la qualité, de votre sommeil.
A faire ce soir : Passez votre téléphone en mode avion, vous aurez le double bénéfice de supprimer ces ondes nuisibles pour votre sommeil et de ne plus être dérangé par des textos et e-mails intempestifs.
Cours de physique rapide : la lumière est constituée d’un spectre de couleurs.
Le bleu, énergique, permet de maintenir l’éveil. Il est émis par le Soleil mais aussi par votre écran d’ordinateur en ce moment même.
Une lueur rouge – comme celle d’un feu de camp – ne dégrade quasiment pas le sommeil.
A faire ce soir : Téléchargez F.lux, un logiciel gratuit qui change automatiquement la couleur de votre écran en fonction de l’heure de la journée. A mesure que le Soleil descend vers l’horizon, votre écran devient moins lumineux et ses couleurs plus chaudes, plus rouges.
Une bonne façon d’améliorer la qualité de son sommeil et de renforcer le pic d’éveil survenant le matin. En d’autres termes, plus vous vous sentez éveillés le matin, plus vous vous sentirez fatigués le soir, et plus vous vous endormirez facilement.
La manière la plus efficace est de s’exposer aux rayons du Soleil juste après le réveil et pendant une dizaine de minutes. Le Soleil permet également la production de vitamine D, importante pour votre santé.
S’il vous est impossible de vous exposer aux rayons du Soleil au levé, ou que vous vous levez avant qu’il ne le soit, une stimulation artificielle fonctionne aussi. (Mais ne déclenchera pas de production de vitamine D).
Pour ce faire vous pouvez utiliser, par exemple, un simulateur d’aube (émet une lumière douce et progressive reproduisant celle du Soleil) ou simplement une lumière bleue.
Enfin, la vitamine D est naturellement produite lorsque votre corps est exposé aux rayons du Soleil. Le cycle de production de vitamine D est donc corrélé à celui du sommeil. Si vous vous supplémentez en vitamine D, essayez de la prendre le matin.
A faire demain matin : Exposez-vous à la lumière, naturelle ou artificielle, dès le levé. Et prenez 5 000 UI de vitamine D3.
Ce point nécessite de la discipline mais vaut le coup : réveillez vous à la même heure tous les jours, même le week-end. Votre corps ne peut pas avoir un rythme efficace si vous ne lui permettez pas de suivre un « pattern ».
Si vous comptez vous coucher tard, ne faites pas de grasse matinée le lendemain matin, réveillez-vous à la même heure que d’habitude et couchez vous plus tôt le jour suivant. Le sommeil avant minuit est plus important.
A faire ce soir : Déterminez à quelle heure vous souhaitez vous coucher et vous lever. Respectez ces horaires pendant au moins 3 semaines. Cela deviendra une habitude.
Quand vous aurez trouvé ce qui fonctionne le mieux pour vous, appliquez le encore et encore jusqu’à ce que cela devienne votre propre routine du sommeil de sorte qu’une heure avant d’aller vous coucher, votre corps soit déjà prêt à passer une bonne nuit.
A faire ce soir : Essayez les 10 étapes de cet article et choisissez celles qui fonctionnent le mieux pour vous. Pratiquez ensuite ces conseils chaque soir pendant 3 semaines.
La lecture est l’un des meilleurs moyens que je connaisse pour trouver le sommeil rapidement : elle apaise, prépare votre corps au repos et vous tient éloignés des écrans de télévision et d’ordinateur.
Lisez de préférence en position allongée, dans une chambre éclairée mais pas trop. Faites en sorte de n’avoir qu’à poser votre livre et éteindre la lumière lorsque vous sentirez le sommeil vous emporter.
A faire ce soir : Allez vous coucher 30 minutes plus tôt ce soir, utilisez ce temps pour lire un bon livre et, lorsque vous commencerez à perdre le fil de votre lecture, tenez vous prêt à tout éteindre et à passer une bonne nuit.
Un lit de qualité est l’un des meilleurs investissements que vous pourrez faire, n’oubliez pas que vous passerez 1/3 de vos 10 prochaines années dedans.
A faire : Si vous n’avez pas un bon matelas, que vous dormez sur quelque chose de fin, bosselé, et trop petit alors vous devriez mettre quelques dizaines d’euros de côté chaque mois et les investir dans un bon matelas.
Vous êtes vous déjà sentis fatigués le matin, même en ayant dormi 7 heures ou plus ? Blâmez vos cycles.
Des centaines de cycles, fluctuant à différents rythmes, règlent votre quotidien : Des signaux nerveux fluctuants à chaque battement de cœur aux fluctuations hormonales journalières et mensuelles, presque tout dans votre corps flux et reflux. C’est quand un ou plusieurs de ces cycles reste(nt) fixe(s) pendant quelques temps que les problèmes surviennent.
Un sommeil de qualité est la conséquence de cycles amples et robustes de plusieurs hormones. Idéalement, nos rythme cardiaque, température corporelle et taux de cortisol (hormone libératrice d’énergie en réponse à un stress) sont à leur minimum lors de la seconde moitié de notre nuit.
A l’arrivée du matin, le taux de cortisol augmente rapidement, le rythme cardiaque ainsi que la température corporelle augmentent aussi, amorçant notre réveil.
Le taux de cortisol continue d’augmenter pour atteindre son maximum quelques minutes après le réveil, puis redescendra à mesure que la journée passe, en supposant que vous ne soyez pas poursuivi par un lion ou réprimandé par votre patron au cours de la journée (induisant une réponse au stress).
A l’approche de la nuit, sous l’effet de l’absence de Soleil, votre corps augmente la production d’un neurotransmetteur de type hormonal, l’adénosine, et d’une neurohormone, la mélatonine, préparant le corps à une veille prolongée.
Vous savez maintenant l’essentiel, il ne vous reste qu’à passer de la théorie à la pratique alors… à vos oreillers !
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]]>Lorsque vous vous fiez aux médias dans vos choix nutritifs, vous courrez droit à l’échec. Ce dont vous devez vous souvenir est que la plupart des informations que vous entendrez à la télévision ou lirez sur internet sont fausses. N’écoutez que d’une oreille ceux et celles qui parlent de méthode miracle. Restez critique et ne prenez pas pour argent comptant toutes les informations que vous trouverez ici et là : vérifiez et confrontez vos sources.
De nombreuses personnes se reconnaitront ici, nous sommes particulièrement doués pour nous trouver des excuses, en particulier lors d’un régime. Ce n’est pas acceptable de se permettre d’aller manger dans un fast food « parce que aujourd’hui c’est dimanche et demain je me remettrai au régime ». Parfois cela fonctionne, mais la plupart du temps on finit par déraper. Pour obtenir des résultats durables vous devez vous fixer des objectifs et vous y tenir.
La plupart des gens pense qu’être mince est synonyme de bonne santé. Être en surpoids, je vous l’accorde, est tout sauf quelque chose dont on doit être fier mais ne donne pas un sentiment de fausse sécurité vis à vis de votre santé. Il est tout à fait possible d’être mince et asthmatique, ou diabétique ou même d’être victime d’une maladie cardiaque. Ne vous fiez pas à l’illusion de la minceur et ayez un regard critique sur vous-même et sur votre santé. Etes vous vraiment en aussi bonne santé que vous pourriez l’être ?
Prendre des vitamines ne vous autorise en aucun cas à vous laisser aller dans votre alimentation, elles ne permettent pas de compenser une mauvaise alimentation et ne constituent pas une excuse au laisser-aller. De plus, prendre des vitamines ne va pas vous protéger contre les conséquences d’une mauvaise alimentation.
Certaines études l’ont d’ailleurs démontré : les individus prenant des vitamines peuvent se révéler en moins bonne santé que le reste de la population. Les chercheurs ont d’abord pensé que les vitamines en était la cause et qu’elles n’étaient pas si bonnes pour la santé que l’on aurait pu le croire. Puis ils ont découvert que ces surprenants résultats étaient dus à un laisser-aller de la part des individus se supplémentant qui se permettaient de manger n’importe quoi sous prétexte qu’ils prenaient des vitamines.
La plupart des individus croit que parce que leurs parents sont obèses ou en surpoids ils le seront forcément aussi. Ce qui est, en vérité, très loin de la réalité. Les chercheurs ont en effet découvert que nous contrôlons à 90% l’expression de nos gênes. Ce n’est donc pas parce que votre mère était obèse que vous devez le devenir. Ce n’est pas non plus parce que votre grand-père a eu une attaque cardiaque que vous allez en avoir une. Se résoudre à manger sainement vous écartera de ces problèmes.
Ce n’est pas forcément vrai, il y a énormément d’aliments extrêmement sains qui sont aussi très bons pour le palais. Il faut simplement se faire à l’idée et accepter de ne plus manger dans les fast food ou commander des pizzas. Vous découvrirez ensuite de nombreux aliments qui ont à la fois bon goûts et de bonnes propriétés.
Si vous pensez cela, vous ne pouvez pas être plus éloigné de la réalité. C’est tout à fait le contraire : manger sainement peut vous faire économiser des centaines d’euros chaque année. A chaque passage à la caisse vous économiserez quelques euros. Vous réaliserez qu’il est bien plus bon marché et simple de manger sainement que vous auriez plus le penser auparavant.
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]]>Pour tester leur théorie, les chercheurs britanniques ont imaginé une expérience consistant à déjeuner soit sans distraction, soit devant la télé, un même repas contenant 400 calories. Ils ont ensuite distribué aux seize sujets, des jeunes femmes de 19 ans, un bol de cookies et relevé la quantité qu’elles mangeaient. Les résultats sont présentés sous la forme d’un graphe où l’on voit que c’est après avoir mangé devant la télévision qu’elles ont grignoté, en moyenne, le plus de cookies après le repas.
Etant donné que la télévision n’a pas modifié les sensations de satiété des femmes après le repas, les chercheurs pensent que se distraire en mangeant affaibli la mémoire de ce repas : le cerveau se « souvient moins bien » qu’il a mangé et est plus enclin à manger une nouvelle fois. Il semble donc que plus l’on se souvient de se que l’on a mangé plus tôt dans la journée, moins on sera tenté de grignoter entre les repas.
Les chercheurs soulignent qu’il est possible que d’autres activités ou distractions pourraient avoir un effet similaire sur la consommation de nourriture après un repas. Il serait donc intéressant de quantifier comment écouter de la musique ou sociabiliser durant un repas influencent les grignotages, et si une consommation de nourriture répétée en présence de ces stimuli contribue au développement de l’obésité via une augmentation de la nourriture entre les repas.
Source : Appetite. 2009 Feb;52(1):39-43. Epub 2008 Jul 23.
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]]>L’exercice physique stimule le développement des tissus musculaires en partie parce qu’il permet la différentiation des cellules souches du corps en cellules musculaires matures dans ce type de tissus. Certaines études scientifiques montraient une relation entre la vitamine D et le développement musculaire : supplémenter des personnes âgées en vitamine D augmente leur masse musculaire et les rend plus forts, exposer des individus aux UV – qui permettent au corps de synthétiser la vitamine D – les rend aussi plus fort. Engraisser des animaux de laboratoire tout en les supplémentant en vitamine D les aide à développer plus de masse musculaire et moins de graisse. Plus il y a de vitamine D qui circule dans le corps, meilleure serait la qualité des muscles.
Les chercheurs voulaient mettre en évidence les mécanismes responsables de ces effets, ils ont donc fait une série d’expériences sur les cellules C2C12 de souris, ce sont les myocytes plus connues sous le nom de « cellules musculaires ». Les myocytes sont présentes dans le muscle et se divisent lorsqu’il est endommagé afin de le réparer.
Les chercheurs ont mis ces cellules en contact, in vitro, avec la forme active de la vitamine D, le calcitriol (ou 1,25 dihydroxycholécalciférol). La vitamine D3, forme la plus bio-disponible de vitamine D, doit être transformée deux fois par l’organisme avant d’être sous sa forme active : d’abord par le foie, où elle est convertie en 25-hydroxycholecalciferol, puis par les reins, où elle sera hydroxylée en calcitriol.
Le calcitriol accélère l’expression du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II sur les fibres musculaires, cela signifie qu’elle accélère la différentiation des cellules souches en cellules spécialisées, autrement dit qu’elle accélère la production de fibres musculaires par l’organisme. Les chercheurs ont découvert que la vitamine D réduit le taux de myostatine dans les cellules musculaires, la myostatine est une protéine qui limite la croissance des tissus musculaires, et augmente la production de l‘IGF-1 (dont l’un des effets et d’accélérer la croissances de tous les tissus, dont les tissus musculaires), de myogénine et de MyoD.
La myostatine est une protéine qui limite la croissance des tissus musculaires.
La myogénine (ou MyoG) est un gène essentiel au développement des muscles squelettiques.
La MyoD est une protéine essentielle dans la détermination et la différentiation des cellules musculaires striées.
Les chercheurs ont conclu que « Cette étude fourni des preuves des mécanismes d’action de la vitamine D sur les processus impliqués dans la croissance des cellules musculaires. Elle pourra, par exemple, permettre l’émergence de nouvelles thérapies chez les personnes atteintes d’hypertrophie musculaire ou servir de pilier aux futures études cliniques visant à démontrer les effets de la vitamine D sur notre organisme ».
Source : Endocrinology. 2011 Aug;152(8):2976-86. Epub 2011 Jun 14
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]]>Lorsque vous parcourez les différentes études consacrées à la vitamine D, son importance devient évidente. Voici ce qu’il se passerait sans vitamine D :
L’une des meilleures façon dégrader son état de santé est de négliger ses apports en vitamine D. D’après une étude de 2010 :
« La taux de vitamine D durant la grossesse est important pour la santé de la mère ainsi que pour celle de l’enfant pour tout un éventail de raisons »
Cela est vrai à la fois pour la mère et pour l’enfant : la déficience en vitamine D avant, pendant ou après la grossesse est un désastre. Cette autre étude est arrivée aux mêmes conclusions :
« Il y a des preuves considérables qu’un taux faible de 25-hydroxyvitamine D est associé à des effets défavorables pour la mère et le fœtus aussi bien durant la grossesse que durant la période néonatale et l’enfance »
Toujours pas convaincu(e)s ? Voici les 5 raisons pour lesquelles les femmes devaient prendre de la vitamine D :
Une étude de 2012 a montré qu’une supplémentation en vitamine D diminue les taux d’estradiol et d’œstrogène. Un taux trop élevé d’œstrogène est responsable de la dominance œstrogénique, principale cause d’infertilité et source d’autres problèmes. Comme le souligne Dr. Cannell du Vitamin D Council :
« Les conséquences favorables concernant le cancer du sein nous viennent immédiatement à l’esprit… Je peux vous affirmer que diminuer les hormones femelles peut aider les femmes de nombreuses façons… Je pense aussi qu’elles deviennent plus fertiles. »
De nombreuses études ont apporté du poids à ses soupçons. Chez les rats, la déficience en vitamine D engendre une augmentation de l’infertilité de 75 pour cent. La supplémentation en vitamine D augmente aussi significativement le succès des fécondations in-vitro.
Soixante-dix pour cent des femmes atteintes d’un cancer du sein sont déficientes en vitamine D. Des études ont démontré que la vitamine D est efficace pour ralentir la croissance des cellules cancéreuses et pour diminuer l’expression des gènes à l’origine des cancers.
JoEllen Welsh, chercheur à l’Université d’État de New York à Albany, étudie les effets de la vitamine D depuis plus de 25 ans, elle pense que la vitamine D pourrait être aussi puissante et efficace que les traitements anti-cancer les plus modernes.
« La vitamine D entre dans les cellules cancéreuses et s’attaque directement au processus de mise à mort de la cellule. Cette action est similaire à celle que l’on observe lorsque l’on traite les cellules avec du Tamoxifen, médicament le plus vendu dans le cadre du traitement du cancer du sein. »
Le risque de cancer du sein diminue de 30 pour cent pour un taux de vitamine D supérieur à 40ng/mL (taux relativement faible puisque le taux optimal se situe entre 60 et 80ng/mL). D’autres données suggèrent que « une supplémentation à hauteur de 2 000UI/jour réduiraient de 50% l’incidence d’un cancer du sein ». Une autre étude montre que « Une supplémentation de 800UI/jour en vitamine D serait associée à une amélioration du taux de survie chez les femmes atteintes d’un cancer du sein ».
De plus d’autres études ont montré que la vitamine D réduit les risques de tous les cancers chez la femme :
« Une amélioration des taux de calcium est de vitamine D réduit significativement tous les risques de cancer chez la femme ménopausée. »
Durant la grossesse la femme a besoin de calcium à la fois pour elle et pour son enfant. Sans vitamine D le calcium ne serait pas absorbé par les tissus osseux, comme les os et les dents conduisant, à une sévère décalcification osseuse (ostéoporose) et/ou l’inflammation du parodonte (parodontite) chez la mère comme chez l’enfant. La vitamine D améliore aussi l’absorption intestinale du calcium issu de l’alimentation.
En 2007, des chercheurs ont trouvé que les femmes déficientes en vitamine D augmentaient leur risque de souffrir d’une fracture de la hanche de 77 pour cent. Supplémenter les personnes âgées en vitamine D augmenterait leur espérance de vie de 6 pour cent (2 ans).
On pensait que la fragilisation des os était une conséquence incurable du vieillissement, des signes montrent aujourd’hui qu’une supplémentation adéquate en vitamine D ralentit, voir stoppe, ce phénomène.
La vitamine D supporte les « cellules tueuses » de notre système immunitaire. Elle améliore la capacité de l’organisme à trouver et détruire les cellules pathogènes.
Lorsque notre corps repère un intrus il le signal aux « cellules tueuses », parcourant notre corps en permanence, qui se chargent de repousser l’envahisseur. La vitamine D est l’un des ingrédients les plus importants permettant de générer ce signal, elle améliore la capacité des cellules à passer en « mode alerte » et les calme lorsque le travail est terminé. Si les « cellules tueuses » continuaient à rechercher des intrus trop longtemps après qu’ils aient été repoussé elles causeraient des « dommages collatéraux » pourraient contribuer au désordre auto-immune (hyperactivité du système immunitaire). La plupart des cas d’infertilités sont dus, tout ou partie, à un désordre immunitaire. Lors d’une grossesse il est préférable de prévenir les maladies, qui pourraient causer des problèmes avec le fœtus.
Le syndrome de Stein-Leventhal est l’une des causes majeur d’infertilité, et cette étude datant de 2011 conclue :
« Une déficience en vitamine D est associée à de multiples facteurs de risques chez les femmes atteinte du Syndrome de Stein-Leventhal »
Cette même étude a montré une corrélation entre un taux faible en vitamine D, l’insulinorésistance, et les inflammations, contribuant tous au syndrome de Stein-Leventhal.
Il y a de forte chances que non.
Environ 90 pour cent de la population française est déficiente en vitamine D, le taux de vitamine D varie en fonction de l’alimentation, la couleur de peau, la localisation, et est même fonction du ratio omega-6/omega-3. Une bonne alimentation peut certainement aider, mais la vitamine D est présente en quantité infimes dans notre nourriture, et nos journées passées entre la lueur d’une lampe de bureau, et celle de notre télévision n’en aident pas la synthèse. A titre indicatif les recherches les plus récentes recommandent une supplémentation de l’ordre de 1000UI par tranche de 15kg de poids de corps et le taux idéal se situe entre 60 et 80 ng/mL.
La vitamine D devrait être LE supplément alimentaire de base pour tout le monde, et essentiel chez la femme enceinte.
Pour en savoir plus :
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]]>Pour cette étude les chercheurs ont utilisé un extrait de thé vert, souvent contenu dans les suppléments alimentaires, dénommé Sunphenon fabriqué par Taiyo Kagaku. Il est composé principalement de (-)-epigallocatechin 3-O-gallate (18.0%), (-)-gallocatechin 3-O-gallate (11.6%), (-)-epicatechin 3-O-gallate (4.6%), (-)-epigallocatechin (15.0%), (+)-gallocatechin (14.8%), (-)-epicatechin (7.0%), and (+)-catechin (3.5%). Ils ont dilué cet extrait dans de l’eau, à raison de 80mg par litre, et l’ont donné aux souris.
Toutes les souris sont âgées de 13 mois au début de l’expérience et divisées en deux groupes : le groupe de test buvant uniquement du thé vert, et le groupe témoin buvant uniquement de l’eau.
Le graphique ci-dessus montre que les souris buvant du thé vert ont une espérance de vie qui est supérieure de 6% à celle du groupe témoin, l’effet n’est pas fulgurant mais reste significatif. Et le plus intéressant reste peut-être la réduction du taux de mortalité entre 20 et 30 mois.
Chez l’homme, les individus entrant dans la deuxième moitié de leur vie sont plus enclin à mourir du cancer. L’une des théorie qui justifie ce phénomène est que notre système immunitaire devient moins efficace à partir de cet âge et ne nettoie plus efficacement l’organisme de ses cellules infectées par le cancer. Les chercheurs pensent que les polyphénols contenus dans le thé vert pourraient donner un petit coup de pouce au système immunitaire, lui permettant d’être à nouveau efficace dans ses fonctions.
Les première expériences portant sur la longévité était parfois biaisées car les animaux, ou individus, perdaient du poids au cours de l’expérience ce qui entraînait une augmentation de l’espérance de vie due à cette perte de poids et non au paramètre étudié. Ce n’est pas le cas dans cette expérience puisque l’extrait de thé vert n’a eu aucun effet sur le poids des souris qui est resté stable tout au long de l’expérience : les effets bénéfiques observés sont bien dus à l’extrait de thé vert.
Les chercheurs ont toutefois admis qu’ils ne savent pas exactement par quel mécanisme le thé vert augmente l’espérance de vie. Ils déclarent cependant que le résultat important de cette étude est qu’elle prouve les effets bénéfiques du thé vert. Affaire à suivre donc pour en savoir plus sur le mode d’action de cette potion magique.
Source : Biogerontology. 2007 Oct; 8(5): 567-73.
Pour en savoir plus :
Huile d’olive plutôt que beurre
Pour maigrir : manger des œufs le matin
Nutrition : Interview de Luc Montagnier
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]]>L’étude a été menée sur sept cyclistes âgés de 25 ans en parfaite santé, l’expérience consistait à faire pédaler les cyclistes en suivant toujours le même schéma : 10 minutes d’échauffement, puis 20 minutes à 75% de leur VO2max puis augmenter l’intensité progressivement jusqu’à épuisement.
Les cyclistes ont été soumis plusieurs fois à ce test : la première en ayant dormi normalement la veille (endormissement naturel, sommeil contrôlé), la seconde en ayant dormi 3 heures de moins que d’habitude, et la troisième en ayant utilisé des somnifères pour faciliter le sommeil. En leur donnant des somnifères, les chercheurs espéraient augmenter la qualité du sommeil des sujets, ce qui n’a pas fonctionné : les résultats de cette troisième expérience ne seront donc pas détaillés dans cet article.
Le graphique ci-dessous montre la quantité d’oxygène assimilée par l’organisme lors des trois phases de l’effort. Les chercheurs ont enregistré un rythme de respiration plus rapide quand les sujets étaient privés de sommeil mais malgré tout, comme on le voit sur le graphe, la quantité d’oxygène assimilée par l’organisme reste quand même inférieure comparée à celle après une bonne nuit de sommeil.
De plus les données ci-dessous montre que le rythme cardiaque des cyclistes est aussi plus important que la normale lorsqu’ils ont été privés de sommeil : plus l’effort est important, plus l’écart entre les deux se creuse.
Le manque de sommeil a aussi entraîné une augmentation de la quantité d’acide lactique dans les cellules et dans le sang qui est due à un manque d’apport en oxygène : lorsque l’apport en sucre est supérieur à l’apport en oxygène. L’acide lactique est alors produit pour permettre au cycle oxydatif de la glycolyse de poursuivre : c’est une fermentation. Il est à l’origine des douleurs ressenties dans les muscles au cours d’un effort intense.
Les chercheurs ne parviennent pas vraiment à expliquer pourquoi le manque de sommeil cause ces chutes de performances, cependant ils savent d’après d’autres études que se priver de sommeil entraîne une sécrétion plus importante d’hormones de stress comme l’adrénaline et la noradrénaline. Les chercheurs pensent que c’est ce surplus d’hormones qui est à l’origine de l’augmentation du rythme cardiaque et de la diminution de l’assimilation de l’oxygène.
Source : Eur J Appl Physiol Occup Physiol. 1991;63(2):77-82.
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