Vitamine D

On appelle vitamine D un ensemble de vitamines liposolubles, qui sont toutes des stérols : ergocalciférol (vitamine D2) que l’on trouve dans les végétaux, cholécalciférol (vitamine D3)… Elle peut être apportée par l’alimentation ou synthétisée par l’organisme. Même si elle est porte le nom de « vitamine » elle se comporte comme une véritable hormone puisqu’elle est produite dans l’épiderme sous l’action des ultraviolets B (UVB) qui interagissent avec le 7-déhydrocholestérol pour former le cholécalciférol transporté jusqu’au foie et converti dans la forme active de la vitamine. Lorsqu’elle est ingérée, cette vitamine est absorbée dans les tissus graisseux de la paroi abdominale à l’aide de la bile. Elle est stockée dans le fois, la peau, le cerveau et les os.

Les actions de la vitamine D

L’activité de la vitamine D sur le métabolisme phosphocalcique est très bien connue : Elle intervient dans l’absorption du phosphore et du calcium en diminuant leur élimination par les reins et augmentant leur absorption intestinale. La vitamine D, en synergie avec d’autres hormones, participe à la minéralisation osseuse qui permet de maintenir la santé des os et des dents (en prévenant les problèmes dentaires), ce qui la rend utile en cas d’ostéoporose ou à la suite de fracture. La vitamine D est donc fondamentale pour la santé des os.

Des découvertes récentes montrent que la vitamine D agit aussi sur la peau, la thyroïde, le pancréas, les muscles, l’hypophyse, et surtout le système immunitaire : elle diminue, par exemple, la fréquence et la durée des rhumes. Elle influence aussi plus de 210 gènes et est utilisée pour lutter contre de nombreuses maladies comme le diabète, l’arthrite, l’arthrose, les troubles de la peau, la cataracte, certaines allergies, la sciatique, la conjonctivite, l’asthme, la démence et certains cancers.

Les sources alimentaires de vitamine D

Les sources alimentaires en vitamine D par ordre décroissant d’importance : les huiles (de flétan, de carpe, de thon, de foie de maquereau, saumon et morue), saumon, hareng, anchois, pilchard, sardine, truite arc-en-ciel, maquereau, anguille, thon, huitre, caviar, rouget, margarine, jaune d’œuf… Les personnes qui ont un régime végétarien strict et ne s’exposant pas à la lumière sont des victimes potentielles de déficience en vitamine D.

Les conséquences d’une déficiences en vitamine D

Le soleil étant l’une des sources majeures de vitamine D, une exposition insuffisante suffit souvent à entraîner une carence. Les personnes vivant dans des régions peu ensoleillée, ou qui ne s’expose pas au soleil, ainsi que les bébés, les petits enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées sont principalement touchés par ces carences. Les personnes âgées sont d’autant plus à risque que leur peau ne synthétise plus beaucoup de vitamine D et, touchées par l’ostéoporose, leurs apports journaliers en vitamine D devraient être plus élevé que ceux d’un adulte.

Les symptôme d’une carence sont difficiles à déceler, une déficiences aiguë chez l’enfant entraîne le rachitisme (déformation des os), chez l’adulte elle entraîne l’ostéomalacie qui est un ramollissement osseux du à une déminéralisation.

Le surdosage

Vitamine D et surdosage ne font pas bon ménage, au-delà de 50 000 UI/jour la vitamine D présente une toxicité aiguë chez l’adulte pouvant provoquer des calcifications tissulaires (cœur, reins, poumons, artères) et des déminéralisations osseuses. La posologie maximale quotidienne est d’environ 10 000 UI mais les effets d’un surdosage en vitamine D n’apparaissent qu’à partir de plusieurs mois au-dessus de ce seuil, en effet cette quantité est équivalente à une exposition de 10 à 15 minutes au soleil. Il faut donc simplement veiller à ne pas consommer de supplément en vitamine D après une journée ensoleillée.

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